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Djoko toujours plus haut

  • Photo du rédacteur: Anatole Vieu-Durieux
    Anatole Vieu-Durieux
  • 30 janv. 2019
  • 3 min de lecture

A l'issue d'une finale à sens unique face à son grand rival Rafael Nadal, Novak Djokovic a remporté ce dimanche son 7e Open d'Australie, un record en la matière, et décroché un 15e tournoi du Grand Chelem, pour effectuer un nouveau grand pas dans l'histoire du tennis.



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On s'attendait à un chef d'oeuvre, la finale de l'Open d'Australie 2019 a laissé place à un one-man show. D'un côté, le n°1 mondial Novak Djokovic, revenu au sommet du tennis mondial en 2018 en remportant Wimbledon et l'US Open, s'avançait en grand favori à l'aube de la première levée du Grand Chelem. De l'autre, l'espagnol Rafael Nadal, n°2 mondial, de retour à la compétition après une fin de saison dernière contrariée par les blessures. Si le serbe va débuter le tournoi tranquillement en trois sets face à Krueger, il va rapidement se retrouver confronté à de gros morceaux mais va se montrer solide pour écarter Jo-Wilfried Tsonga, Denis Shapovalov (25) et Danill Medvedev (15). En quarts de finale, il va bénéficier de l'abandon de Kei Nishikori (8) après un set et demi largement en sa faveur pour rallier les demi-finales sans traîner sur le court, et en ayant céder seulement 2 sets depuis le début du tournoi.

Mais c'est bien Rafael Nadal qui va impressioner tout le monde durant la quinzaine australienne. En effet, l'espagnol, vainqueur ici-même en 2009, va tout écraser sur son passage, en balayant les australiens James Duckworth, Matthew Ebden, Alex de Minaur (27), le tchèque Tomas Berdych puis le jeune américain Frances Tiafoe, le tout sans perdre un seul set. Il va réaliser une nouvelle démonstration de force en demi-finale, en battant en 3 sets (6-2 6-4 6-0) le grec Stefanos Tsitsipas (14), pourtant auteur d'un tournoi remarquable. A ce moment-là, Nadal semble même être devenu le nouveau favori du tournoi tant il impressionne par sa qualité de jeu et sa forme physique. Mais le lendemain, dans la seconde demi-finale, Novak Djokovic va lui répondre d'une très forte manière en sortant le match parfait pour éliminer Lucas Pouille (6-0 6-2 6-2). Tout semblait réuni pour que la 53e confrontation entre ces deux légendes du sport soit l'une des plus marquants.

Pourtant, la finale va vite tourner court. En breakant son adversaire dès son premier jeu de service, Novak Djokovic va d'entrée prendre le contrôle du match. Avec un seul point perdu sur son engagement au cours du premier set, le serbe va parfaitement négocier son début de match pour s'adjuger la première manche (6-3). Alors qu'une réaction espagnole était attendue dans le second set, le n°1 mondial va conserver son emprise totale sur le match pour mener deux sets à 0 (6-3 6-2). Cette finale était entrain de tourner au cauchemar pour Rafael Nadal. En cédant rapidement son service dans la troisième manche, il va voir tous ses espoirs s'envoler. Novak Djokovic ne va jamais plier et, sur un dernier revers trop long de Nadal, il peut lever les bras au ciel. Auteur de seulement 9 fautes directes, et avec une seule balle de break à défendre sur l'ensemble du match, le serbe signe une nouvelle performance majuscule en l'emportant en trois sets (6-3 6-2 6-3). Il s'impose, ici à Melbourne sur la Rod Laver Arena, pour la 7e fois de sa carrière, s'emparant seul du record de victoires dans le tournoi australien. Il signe ainsi son 15e succès en Grand Chelem, le 3e d'affilée, et devient le 3e joueur le plus titré dans l'histoire, dépassant Pete Sampras (14 titres). Devant lui, il ne reste plus que Roger Federer (20 titres) et sa victime en finale, Rafael Nadal (17 titres). Un podium uniquement composé de joueurs en activité, symbole de l'immensité de la période tennistique que nous traversons. Encore à cinq longueurs de Federer, Novak Djokovic semble pourtant capable d'aller chercher le record du suisse, tant il semble être de retour pour une nouvelle grande période de domination au sommet du tennis. Sans oublier que Rafael Nadal est encore bel et bien en course pour aller chercher ce record. Avec ces trois immenses joueurs, peut-être les trois plus grands de l'histoire, nous ne sommes plus à une surprise près.

 
 
 

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